On sait ce qu’on vaut et on sait s’en contenter. Juste capable de me reprocher d’avoir eu ces enfants bien trop tard. Les dernières semaines, quand elle savait que c’était fini, elle n’avait pas fait le tour de sa vie et s’était abstenue de tout conseil. Un premier roman comme un coup de poing. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Ce Qu'il Faut De Nuit. Magnifique roman signé Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit brille par la fulgurance d’un style pourtant minimaliste qui sonde les cœurs et les consciences. Il avait des excuses toutes trouvées. Paris - paru en 2020 Un père élève seul ses deux fils, Fus et Gillou. Sur ce que nos enfants héritent et parfois subissent. Les années passent, et les enfants grandissent. Elle allait à toutes les réunions de l’école, insistait pour que je pose un jour de congé et que je vienne aussi. Les rares embellies dont il fallait profiter. La vie s’emballe. James Harden a été très en vue pour son premier match à Houston depuis son transfert à Brooklyn, avec un triple-double. Elle râlait un peu auprès de Fus en disant qu’il aurait dû prévenir, qu’elle aurait fait la pâte plus tôt, la veille, que ç’aurait été bien meilleur, mais elle finissait par les faire ses beignets, croustillants, glacés de sucre. » Quand on avait découvert la maladie, elle m’en avait reparlé de l’avenir des enfants, mais c’était au début. Le club ne sait pas les retenir. Autant dire que ce n’était pas gagné, tant ce sujet ne m’intéresse pas. Comme moi, il a dû parfois souhaiter de ne pas y aller à Bon- Secours, qu’il y ait un dimanche normal, ou au contraire quelque chose de bien exceptionnel qui nous aurait empêchés de faire la route, mais ça n’arrivait jamais, on n’avait rien de mieux, rien de plus urgent à faire, alors on allait voir la moman à l’hôpital. L'histoire de trois hommes, une histoire sur le fil, comme ce texte. Personne ne l’appelle plus autrement. Une tragédie de l’amour inconditionnel, avec cette phrase, bouleversante : «C’était mon fils. Si on parle, c’est du match de Metz la veille. Un roman qui touche parce qu'il parle de l'équilibre familial, de la perte, de la difficulté de communiquer, de la transmission, etc. Je n’y croyais pas à ce cancer, elle non plus, je crois. Je m’étais dit que ça marquerait le coup de passer à l’église. Il fait ce… Ce récit bouleversant, sociétal est la somme de tous. Rien n'est en trop, rien n'est gratuit dans la narration. Même le curé avait eu du mal. Un roman tout en pudeur et en retenue aux formidables éditions de la Manufacture de livres. Pas toujours les mêmes. Photo : DR. La maison d'édition : La Manufacture de livres: La Manufacture de Livres, éditeur indépendant, regroupe des auteurs français contemporains. Les années passent, et les enfants grandissent. Ce qu’il faut de nuit, dont la langue épurée n’entrave pas l’émotion, est l’histoire d’une rupture filiale au temps de la mort des idéaux. Laurent Petitmangin. Je l’ai regardé dégringoler petit à petit. Suffisamment vicieux quand même pour lui mettre un petit coup. Quand l'inimaginable surgit, sans prévenir, c'est souvent une question de rencontres, bonnes ou mauvaises, et les mauvais hasards ne pardonnent pas. Terrible et enthousiasmant. Un livre crépuscule, un homage filial. Ça fait des années qu’on n’en a pas gagné une. Quarante-quatre ans. Un premier roman prometteur ! Les autres diront une vie de merde, une vie de drame et de douleur, moi je dis, une belle vie.". De quoi avais-je eu peur ? Pas une fois, il n’eut à aller voir le Jacky. Ce qu'il faut retenir de la nuit à Melbourne : pas de surprise chez les femmes, plus de Français chez les hommes Tout sourire, Serena Williams est en huitièmes de finale. Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit, La Manufacture de livres, 2020 Par François Lechat. C’est des bonnes places. Pingback: « Ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin (La manufacture de livres, 2020) – Les miscellanées d'Usva - 2 novembre 2020. Fus l’aimait bien. Soulagé que cette journée soit finie, content qu’il ne se soit rien passé. Il paraît qu'un grand texte est universel, qu'il sait parler à toutes et à tous. Valérie Caffier et Lucie Lisant, Librairie Le Divan à Paris, Mandy, Librairie les cordeliers à Romans-sur-Isère, Olivier, Librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges, Laetitia, Librairie Maison de la Presse à Les Herbiers, Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg-en-Bresse, Delphine Eledjam-Cambet - Librairie AB de Lunel, Kim, Librairie Ombres Blanches à Toulouse, Antoine, Librairie L'oiseau moqueur à Sucy-en-Brie, Valérie Schopp - Librairie L'Arbre à mots à Rochefort, Aurélie Barlet, Librairie La Pléïade à Cagne-sur-Mer, Yann Leray, Librairie Alpha Bureau à Monistrol-sur-Loire, Matthieu Lartaud, Librairie Decitre à Grenoble, Alain Broutin, Librairie Pages d'encre à Amiens, Gilbert, Librairie Bleu comme une orange à La Talaudière. Un magnifique roman intime et social. La blessure est plus ample car l’aîné porte l’espoir. L'auteur de l'article : ... Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Un 1er roman qui sonne et désarçonne. Nous publions environ une lettre par mois Si vous êtes un professionnel du livre, vous pouvez recevoir une newsletter spécifique à votre activité : En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir nos emails d'informations par courrier électronique et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. Dans une pudeur délicate, Laurent Petitmangin offre un livre poignant, d’une grande humanité. Le match terminé, Fus ne rentre pas tout de suite. On lui mentait, on lui disait qu’elle avait meilleure mine et que le professeur, croisé dans le couloir, avait l’air content. Taille : 144 Ko. Petitmangin a l'art de porter sur ses personnages - même vaincus, mêmes coupables - un regard terriblement humain. Ce qu'il faut de nuit a déjà rencontré un fort succès ce qui lui a valu l'attribution plusieurs prix : Le Prix Fémina des Lycéens, Le Grand Prix du Premier Roman, le prix Stanislas 2020, le prix Feuille d'or des Medias 2020, le Prix du Barreau de Marseille ainsi que le prix Georges Brassens 2020. Un premier roman remarquable,fulgurant et terriblement émouvant ! Les peaux jeunes sujettes à l'acné peuvent mettre un soin à base de fruits pour purifier la peau. C’était dur de regarder la moman, elle était devenue laide. Il parlait à Gillou, le réveillait le lendemain, lui préparait son déjeuner. Un premier roman bouleversant qui vous hante longtemps après que vous l'avez reposé, la gorge nouée. Soulagé quand même. C'est un premier roman qui est rempli de beauté, tout simplement bouleversant !! Ce qu’il faut de nuit fait partie des romans dont j'ai tellement entendu parler qu’il me semble les avoir déjà lus et mon attente s’en est trouvée changée, comprenez qu’elle s’est aiguisée. C’est haut une caténaire. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition. Ça devenait n’importe quoi, les gars ne travaillaient plus et attendaient juste qu’on sorte les bouteilles. Dans une langue en juste adéquation avec la modestie et la dignité de ses personnages, Laurent Petitmangin dépeint une France marginalisée, éloignée de tout, qui n’intéresse personne. Fus s’arrache sur le terrain. Tout donner, douter, accepter de pardonner, et par dessus tout aimer. Cette critique est réservée aux abonnés Déjà abonné ? Connectez-vous, Accédez à des enquêtes et des reportages exclusifs, Lisez les critiques des meilleures séries, films et bien plus, Regardez des films VOD offerts toute l'année, Profitez d'avantages sur des événements culturels. Fus s’en était toujours débrouillé. Pas le Jérémy. Il y a ce moment avec les cris des gens, le bruit des crampons qui se collent et se décollent de l’herbe, le coéquipier qui râle, qu’on ne trouve pas assez tôt, pas assez en profondeur, cette rage gueulée à fond de gorge quand ils marquent ou prennent le premier but. Il passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. La voix d’un père qui élève seul ses deux enfants, en Lorraine, dans un milieu modeste où l’on se tient les coudes et on garde la tête haute en allant voir l’équipe locale de foot. Le jour où on avait enfin formé les contremaîtres et les opérateurs, le jour où on avait enfin trouvé le moyen de traiter à peu près correctement le foutu solvant, rien du tout, quelques centilitres par jour qui s’échappaient et qui bloquaient l’accréditation, on était à nouveau en pleine crise, celle des banques, celle qui allait achever la ligne et ses résidus en deux coups les gros. Fus ne m’avait pas lâché de toute la cérémonie, plein de tristesse, pénétré par cette journée. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. La manufacture des livres. Au début, les deux-là ont été potes. Ce qu'il faut de nuit. On ne parle pas. Quand Jérémy venait, c’était une belle journée pour ma femme. Il m’avait proposé une cigarette. Des phrases courtes, sans fioritures, brossent les décors en quelques mot. Souvent quand même. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Une histoire faite de petits riens, qui font une belle vie. En revanche, dès qu'il y a un souci, il faut agir en fonction de la nature du problème. “Je pense que ça a été une belle vie. Petitmangin, Laurent (1965-....). Il faut monter quinze kilomètres plus haut, au Luxembourg, pour trouver un terrain encore mieux entretenu. Là, avec ce qui se passait, ça ne m’était jamais venu à l’idée de lui dire merci. Quarante embauches d’un coup. Mis à jour le 25/08/2020. Le terrain est bien éloigné de tout, cadré de peupliers, le parking en contrebas. Titre : Ce qu'il faut de nuit. Mais elle ne le disait pas. Et chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste. Latin et allemand. Il n’y a que notre Gillou qu’on s’arrangeait de laisser parfois aux voisins pour l’après-midi. Éditeur : La Manufacture de livres. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Il y a des romans dans lesquels l'auteur nous laisse observer depuis le jardin, de l'autre côté de la fenêtre, dans celui de Laurent Petitmangin on ne reste pas dehors, immédiatement on est invités à entrer, à pénétrer dans la maison peuplée par l'intimité de trois personnages. J’ai ma place. Je ne m’énerve jamais, je ne gueule jamais comme les autres, j’attends juste que le match se termine. À ne pas aller en cours. août 2018. Magnifique et déchirant. Ce qu'il faut de nuit raconte l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Une histoire faite de petits riens, qui font une belle vie. C’est Fus pour ses maîtres, ses copains, pour moi son père. Le deuil de sa mère. « Comme les jours d’avant, pas plus pas moins. Car il fallait bien nourrir mes deux zèbres, tenir bon sans boire jusqu’à ce qu’ils se couchent. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes. Un premier roman déjà en cours de traduction dans de nombreux pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Angleterre, Japon, Corée, Espagne, Etats-Unis, Portugal...) et considéré comme une véritable révélation. Il y avait l'avant. Jusqu'où peut-on vraiment aimer et soutenir ses enfants ? Loin aussi des supporters de l’équipe visiteuse. Il a largué les derniers copains du bon temps. Je ne l’attends pas, il arrive qu’on a déjà presque fini de dîner avec son frère. Alors, personne à son enterrement ne m’avait parlé de son courage. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Parfois, l’été, contents d’avoir ouvert la fenêtre. Le pitch C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. De sa mère qui pouvait à peine quitter le lit. Je dis à travers la porte : « Fus, lève-toi, c’est l’heure », et il est dans la cuisine quelques minutes après. Un roman sans fioriture pour dire l'amour d’un père pour ses enfants et qui va vous bouleverser. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. ENORME coup de cœur ! Même pas capable d’arrêter de fumer. Qui sait dire en une page la merde qui noie nos mines et nos vies. La pelouse est belle depuis plusieurs saisons sans qu’on sache pourquoi. Qu’est-ce que j’allais leur faire à manger ce soir ? Faire gaffe aux courts-jus. Je pense qu’il avait un peu honte. Je savais que les autres m’attendaient au bistro pour le café et les brioches que j’avais commandés la veille. Auteur. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de … Je le regarde jouer tous les dimanches. On est quatre, cinq, rarement plus. On n’allait pas à la messe, mais la moman voulait un petit quelque chose, enfin j’avais imaginé, on n’en avait guère parlé. Qu’il pleuve, qu’il gèle. ISBN: 9782358876797 . ISBN : 978-2-35887-679-7. Une vingtaine de gamins qui étaient arrivés en mars-avril avec les parents tout juste embauchés et qui avaient réamorcé une classe supplémentaire de cours élémentaire et une de cours moyen dès la rentrée suivante. Roman court, pas un mot de trop, sur la paternité, la confiance, la vie qui coule sans qu’on en tienne les rênes. Décrite avec justesse, la relation du … Et c’est fulgurant. L'amour d'un père, l'amitié et la solidarité traversent l'histoire de ces vies beaucoup trop silencieuses. Parfois les infirmières la maquillaient un peu, mais elles ne pouvaient pas cacher le jaune ocre qui prenait semaine après semaine son visage mal endormi, et surtout ses bras qui sortaient du drap, déjà en fin de vie. Et puis les découchés à Sarreguemines et à Forbach, m’organiser avec les voisins pour qu’ils gardent un œil sur le Gillou et Fus. Un peu soulagés quand même qu’elle ne soit pas passée. Elle ne m’avait rien fait promettre. Premier roman de Laurent Petitmangin, Ce qu'il faut de nuit dénoue les liens d'amour entre un père et un fils qui semblent ne plus se connaître, entre deux frères qui s'aiment et s'admirent mais ne savent pas se le dire, entre trois hommes unis pour toujours malgré les orages et les tempêtes. Il le fait bien, sans trop démonter l’adversaire. Elle avait inscrit Fus au latin, parce que c’étaient les meilleurs qui faisaient latin, ça servait à bien comprendre la grammaire, c’était de l’organisation, comme les mathématiques. Les années passent et les enfants grandissent. Bouleversant. Je ne vous dis pas d’ailleurs que cela aurait changé quelque chose, nul ne peut savoir à vrai dire. Où étaient rangées les affaires d’hiver ? Si on l’a pas inaugurée vingt fois cette ligne, on l’a pas inaugurée. C’est elle qui prenait aussi les photos, alors elle variait les poses, histoire que la page Villerupt – Audun-le-Tiche n’ait pas chaque jour la même gueule. On lit ce livre la boule au ventre et on le referme plein d'empathie et la gorge serrée. Il aime tacler. Un ou deux gars au chômage depuis l’Antiquité. Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Tout simplement réussi et c'est ce mot, simplement, qui est la réussite de Laurent Petitmangin... Bravo. En Lorraine, aujourd’hui. Ils agissent comme des hommes. Date de sortie : Août 2020 . Presque un terrain de riches. Toute la région, le préfet, le député, toutes les classes d’école sont venus lui faire des zigouigouis. Laurent Petitmangin a réussi son rendez-vous avec la littérature. Quand il y a eu match la veille, je lui lis les notes du journaliste. Leave a Reply Annuler la réponse. Ils auraient le temps de faire de l’anglais en quatrième. À la luxo. Pas plus pour l’autre. En troisième, Fus n’y arrivait plus. | Charybde 27 : le Blog - 3 janvier 2021. Ce premier roman vibrant retranscrit avec justesse et sensibilité la douleur sourde d'un père qui voit son fils s'éloigner peu à peu. Un premier roman magistral et d'une justesse folle, sur l'immense difficulté de la paternité et la transmission. Même quand Gillou n’arrivait pas à dormir, qu’il avait peur, qu’il voulait sa mère. Une relation, où tout ce qui se dit compte autant que ce qui est tu, qui vous prend à la gorge, vous écorche et vous remue. La journaliste du Répu n’en finissait pas de faire la route pour les raconter tous devant cette chaîne, symbole qu’on pouvait y croire. Juste nous observer, sans même nous sourire. Il y a des cons partout, des abrutis qui s’excitent dès qu’ils voient un « 54 » et qui sont capables de te labourer la voiture. Je l’avais laissée dire sans prêter attention, puis elle s’était effondrée assez rapidement dans la souffrance et elle n’était plus revenue dessus. Ce dimanche-là, on est tous restés chez nous. Gillou était déjà rentré avec le Jacky. La maladie de sa mère. Faites de la place sur vos étagères de bibliothèque, Laurent Petitmangin débarque et il vous offre un grand roman. De moi peut-être. parce que c'est un grand texte. J'en ai fait l'expérience : tout revient progressivement à la normale, ou presque. Ce premier roman, bref et tranchant, fait entendre une voix singulière, socialement située. Un roman qui saisit et sonne le lecteur, comme une rixe entre deux bandes dont personne ne sort vainqueur. « Ce qu’il faut de nuit » est un texte oppressant, au commencement singulier puisqu’il évoque une passion familiale : le foot. Un livre fort, d'une finesse inouïe sur des sujets sensibles. Ce livre met à nu les sentiments contrariés de ces trois personnages, dans une incapacité à se parler, à se comprendre. Un monde d’hommes morne. C’est comme ça. Un roman social aussi sublime que douloureux. Ses carnets étaient moins bons, mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Je suis encore sous le choc. Voyant que nos cigarettes s’enchaînaient, il avait fini par s’asseoir sur le banc de pierre en haut du cimetière. Le finaliste en titre Dominic Thiem, dans un jour sans, a sombré face à Grigor Dimitrov. On fait attention à notre voiture quand on la gare près du stade. Article réservé aux abonnés . Sans jamais dire qu’elle allait s’en sortir. Magnifique texte qui m'a ému, on va dire que pour le Goncourt, c'est fait... Un roman entamé ce matin et lu d'un jet. C'est le fameux monde d'après. Les petits défauts dans la trame à force de les faire bouillir et de les passer à la Javel. Un moment qui ne m’apporte rien d’autre que d’être là, qui ne résout rien, rien du tout. Vous êtes connecté avec votre compte CANAL. Il aime tacler. Au début, il prenait ses devoirs à l’hôpital, puis il a fait comme moi, il s’est juste assis près du lit, il a regardé le lit, sa mère dans le lit, mais surtout le lit, les draps, comment ils étaient agencés. Nous étions toujours les premiers, au premier rang, coincés derrière les petits pupitres des enfants. Elle a mis du temps cette chaîne à se lancer, peut-être trop de temps. La moman prenait des notes qu’elle relisait aux enfants le soir. Vers 20-25 ans, on peut mettre un soin hydratant de nuit pour réparer les dégâts du soleil. Une histoire d'amour, de famille. À tout compter, tant qu’ils mouillent le maillot, même avec des pieds carrés, ils peuvent bien rester. Pas toujours. Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont… Telerama n°3685 D’avoir profité d’une de ces heures où elle était bien consciente et d’avoir écouté avec elle les bruits de la cour. Plus besoin de déplier les tables comme on le faisait vingt ans avant. Aucun de chez nous n’a voté Macron. Jérémy. N’arrivant plus à y croire. Attentifs aux conseils de la maîtresse. Un récit d'une grande force, beau et implacable. Quand je regarde Fus jouer, je me dis qu’il n’y a pas d’autre vie, pas de vie sur cette vie. Pendant des heures. Il s’était excusé d’être arrivé en retard, mais ça roulait mal depuis la sortie de la nationale. Bouleversante, l’écriture parle avec énormément de pudeur des sentiments familiaux. Ce qu’il faut retenir de la nuit. » Une belle blonde qui faisait son métier proprement avec les mots d’espoir qui vont bien. Il nous reste les autres, les besogneux, ceux dont on se dit vingt fois par match, vivement qu’ils dégagent, j’en peux plus de leurs conneries. Mais je crois qu’elle énervait les médecins, pas assez motivée, pas assez de gueule en tout cas. Une histoire de famille, de convictions, de choix et de … » Fus grand dès ses treize ans. Faire gaffe aux chutes. Dans un style un peu brut qui sonne juste, Laurent Petitmangin nous offre là un premier roman qui marque, émeut, bouleverse. Parcouru de pensées vides, de questions aussi inutiles qu’indispensables qui allaient rythmer désormais ma vie. Il nous l’a ramené à la maison plusieurs fois. Nombre de pages : 192 . Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. A l'occasion du Salon "Le Livre sur la Place", Laurent Petitmangin vous présente son ouvrage "Ce qu'il faut de nuit" aux éditions la Manufacture de livres. À cinq heures, quand j’ai le courage, je vais à la section. Une voix paternelle bouleversante et désespérée. On tracte ce qu’il faut. J’aurais quand même dû le pousser. Et trouvait encore le temps de nettoyer derrière lui. Vous ne reprendrez votre activité qu'après l'avoir lu, mais dans un état différent : tripes nouées, yeux rougis, un peu sonné. Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. Ils agissent comme des hommes. Pour les enfants aussi, c’était mieux, plus correct. Et puis Fus a commencé à moins bien travailler. Une ville et des vies qui somnolent. Il dit avec justesse, ce que signifie être père. Ce qu'il faut de nuit, tout en pudeur nous conte ce que c’est que d'essayer d'élever un enfant, de bâtir un homme malgré les failles et en dépit d'une vie qui roue de coups. Une très belle et poignante émotion nous étreint à la lecture de ce premier roman. C’est mon dimanche matin. Quand la rage ne vous laisse comme option que de mettre l'autre à terre, ou de lui tendre la main.C'est l'amour inconditionnel d'un père qui doit faire face à la haine... C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Laurent Petitmangin est né en 1965 en Lorraine au sein d’une famille de cheminots. Si elle en avait la force, elle se levait et leur faisait des gaufres ou des beignets. La moman, elle, savait s’en occuper, de Fus et de Gillou. La Manufacture du livre, avec ce premier roman qui prend aux tripes et qu'il est impossible de refermer une fois entamé, publie un incontournable de cette rentrée littéraire.
Webmail Académie Lille Sogo, Match-up Zone Defense Basketball, Carte Navigo Perdue Puis Retrouvée, Olivia Leray Wikipédia, Solitaire Film Streaming, Plan 111 Bus, Canal Plus 1984, Lucien Jean-baptiste épouse,
Webmail Académie Lille Sogo, Match-up Zone Defense Basketball, Carte Navigo Perdue Puis Retrouvée, Olivia Leray Wikipédia, Solitaire Film Streaming, Plan 111 Bus, Canal Plus 1984, Lucien Jean-baptiste épouse,