Vive et douée, elle développe, en plus de sa maitrise des langues, une grande culture. Elle fut couronnée le 15 janvier 1559. Elisabeth Ire était perçue comme un bon parti bien que son royaume ne fût pas aussi puissant qu'il le deviendrait à la fin du règne. Jacques II Stuart, né le 14 octobre 1633 à Londres et mort le 16 septembre 1701 à Saint-Germain-en-Laye, est un roi d'Angleterre, d'Écosse (sous le nom de Jacques VII) et d'Irlande qui a régné de 1685 à 1688. Sous Élisabeth Ire, le petit royaume d’Angleterre, cerné au nord par une Écosse indépendante et hostile, à l’ouest par une Irlande incontrôlée, sur le continent par l’essor des grandes monarchies absolutistes d’Espagne et de France, se révèle, au cours de péripéties dramatiques, un partenaire majeur de l’aventure européenne et mondiale. Élisabeth était la fille du roi Henri VIII d'Angleterre, et le cinquième et dernier membre de la dynastie des Tudor sur le trône anglais. Dès les années 1560, les marins anglais se lancent dans des explorations systématiques, mais aussi dans la course contre les navires portugais et espagnols, avec John Hawkins par exemple. On peut invoquer plusieurs raisons, les principales étant politiques, que ce soit avec les souverains étrangers ou les nobles anglais, encore plus nombreux à lui faire la cour. Enfin, la société connait de profondes mutations, l’agriculture doit s’adapter et le commerce maritime s’affirme, au profit principalement de la bourgeoisie. Elle fuit en Angleterre où elle est arrêtée et emprisonnée sur ordre d’Elisabeth. Elle se dit mariée à son royaume et, surnommée « la reine vierge », érige sa virginité en fierté. En 1603, une série de décès parmi ses proches, et notamment celui de Catherine Howard, sa d… Croyant que le soulèvement a été un succès, le pape Pie V délivre une bulle pontificale excommuniant Elisabeth, enflammant ainsi les tensions entre catholiques et protestants et provoquant une dureté nouvelle envers les missionnaires catholiques. Lors d’une série de soulèvements au cours de son règne, ses troupes appliquent la politique de la terre brûlée et se livrent à des massacres aveugles. Elevée par des gouvernantes au sein de la résidence du prince héritier, Elisabeth reçoit une excellente éducation et apprend notamment le français, le latin, l’italien, le flamand et l’espagnol. Fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn, Élisabeth Ire est reine d’Angleterre et d'Irlande de 1558 à 1603. Elle a aussi laissé un pays appauvri, et sa fin de règne est marquée par les tensions avec le Parlement, les guerres et la solitude. La religion avait aussi son importance, et la « gouverneur » de l’Eglise anglicane ne pouvait pas se marier, par exemple, au très catholique roi d’Espagne…. -          J. Chastenet, Elisabeth 1ère. En 1570, les membres du gouvernement étaient convaincus que jamais Élisabeth Ire ne se marierait ou ne nommerait de successeur : elle fut accusée d’irresponsabilité. Surnommée « Marie la Sanglante » (Bloody Mary) par les protestants, à cause des persécutions qu'elle mena envers eux pendant son règne de 1553 à 1558 pour rétablir la religion catholique en Angleterre. Par la suite, la reine d’Angleterre affirmera qu’elle n’avait ni voulu ni ordonné cette exécution, et exprimera des remords devant la mort de sa cousine. } Si la reine sait s’appuyer sur le Parlement pour régler la question religieuse ou lors du conflit avec l’Espagne, elle sait aussi faire preuve d’autorité (voire d’autoritarisme) si besoin est, tandis que ses conseillers négocient habilement avec les parlementaires. Pourtant, l’anglicanisme ne fait pas l’unanimité. Son demi-frère Édouard VI nomma comme successeur, par lettre patente, sa cousine Jeanne Grey, ce qui écarta ses demi-sœurs Marie et Élisabeth de la succession au trône. Elisabeth Ire, reine d’Angleterre. Bien qu'ayant eu des prétendants, Élisabeth Ire reste célibataire et meurt en 1603 sans descendance. Élisabeth Ire, née le 7 septembre 1533 au palais de Placentia à Londres et morte le 24 mars 1603 au palais de Richmond à Londres, fut reine d'Angleterre et d'Irlande de 1558 à sa mort. Marie - fille d'Henri VIII et de la catholique Catherine d'Aragon - devint reine en juillet 1553. Élisabeth était la fille du roi Henri VIII, et le cinquième et dernier membre de la dynastie des Tudor sur le trône anglais. target.style.MozUserSelect="none" L’image sert à légitimer sa position à la tête de la monarchie. Celle qui a affiché son catholicisme (de façade sans doute) sous Marie Tudor est aussi celle qui créé l’Eglise anglicane. En 1554, Marie épouse le prince catholique Philippe II d’Espagne et cette union provoque un mécontentement général, exacerbé par l’intransigeance de la reine en matière de religion. Chez les catholiques évidemment (Pie V l’excommunie en 1570, et les catholiques subissent une sévère répression), qui plus est dans un contexte de tension avec l’Espagne, mais également chez certains protestants, très vite appelés les « Puritains », qui lui reprochent un calvinisme pas assez radical et trop mâtiné de papisme. J’ignorais sa sévérité envers l’Irlande …..on n’en parle guère ds ses biographies. La reine supporte la situation de nombreuses années mais doit se résoudre à la faire exécuter en 1587. Marie Ire ou Marie Tudor (18 février 1516 - 17 novembre 1558) fille du roi Henri VIII avant-dernier monarque de la dynastie Tudor. Âgée de treize ans et demi à la mort d'Henri VIII (le 28 janvier 1547), Élisabeth voit Édouard VI, son jeune demi-frère de neuf ans monter sur le trône. Elle est conservée à Hatfield House, la magnifique demeure bâtie au début du XVII e siècle par Robert Cecil, premier comte de Salisbury, qui fut le secrétaire d’État d’Élisabeth puis de son successeur Jacques I … ( Déconnexion /  Célibataire et sans enfant, elle eut néanmoins, semble-t-il, une vie amoureuse assez active dans le secre… Quoiqu’il en soit, elle considèrera plusieurs prétendants, parmi lesquels Philippe II d’Espagne, Charles II d’Autriche-Styrie, Henri d’Anjou et François d’Anjou, mais n’en épousera aucun. -          M. Duchein, Elisabeth Ire d’Angleterre, Fayard, 1992. Celui-ci monte donc sur le trône d'Angleterre sous le nom de Jacques Ier (James 1st). A la mort d’Henri VIII en 1547, Edouard VI devient roi à l’âge de neuf ans, mais son règne est de brève durée : il meurt en juillet 1553, à l’âge de 15 ans. Élisabeth Ire, née le 7 septembre 1533 au palais de Placentia à Londres et morte le 24 mars 1603 au palais de Richmond dans la … Couronnée pour lui succéder, Jacques VI devient Jacques Ier d’Angleterre. Quand c’est effectivement le cas en 1560, Elisabeth envisage sérieusement de se marier avec Robert, mais la noblesse s’insurge, jugeant scandaleux qu’elle épouse son favori. Elisabeth Ire refusant de nommer un successeur, son conseiller principal et chef du gouvernement Robert Cecil négocie secrètement avec le roi Jacques VI d’Ecosse, fils de Marie Ire d’Ecosse, qui peut prétendre au trône. Ils se marièrent secrètement le 25 janvier 1533 et l’archevêque de Cantorbéry, T… Elle soutient également le protestant Henri IV, roi de France, et s’efforce de nouer des relations diplomatiques avec le tsar de Russie Ivan IV le Terrible. Le règne d'Édouard VI. Et surtout, elle bâtit la … Cependant, le testament ne sera pas appliqué, et Marie, qui naura pas denfant, devient reine de 1553 à 1558. En 1603, une série de décès parmi ses proches, et notamment celui de Catherine Howard, sa dame de compagnie depuis 45 ans, frappe durement Elisabeth. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. Le célibat d’Élisabeth Ire inspira un culte de la virginité. La reine d'Elisabeth Ire s'éteint en 1603, et avec elle la maison Tudor. else if (typeof target.style.MozUserSelect!="undefined") //Firefox route Sans qu’Elisabeth ne se prononce officiellement en sa faveur, son appréciation du roi d’Ecosse est claire et connue. Il lui explique comment se faire apprécier de la souveraine et Jacques VI y parvient. Au-delà du mythe de la « reine vierge », le règne d’Elisabeth est très important dans l’histoire de l’Angleterre, avec la fin de la mise en place de l’Eglise anglicane et l’expansion maritime, tout comme l’affirmation d’une culture et d’une civilisation. 17 novembre 1558 : avènement de la reine Elizabeth Ière - Elizabeth s'affirma comme le plus grand monarque anglais. La page Wikipédia d’Elisabeth Ire Il y a toutefois débat sur le rôle exact de la reine durant cette période, tout comme sur ses motivations. La personnalité de la reine, sa manière de gouverner, sa propre « propagande » ont contribué à en faire une reine presque mythique, vivant à une époque exceptionnelle pour l’Angleterre. On sait cependant que, si elle a été une grande reine, Elisabeth était aussi critiquée pour son caractère colérique, son autoritarisme, ses difficultés parfois à prendre des décisions, et quelques erreurs comme l’aide aux protestants des Pays-Bas. if (typeof target.onselectstart!="undefined") //IE route -  La Reine Vierge, téléfilm britannique, en DVD, 2011. function disableSelection(target){ Par ces décisions, elle impose aux évêques un serment de fidélité, et devient « gouverneur suprême de l’Eglise ». Cependant, elle se heurte quelques obstacles, en particulier l’Espagne. target.onmousedown=function(){return false} Il lui explique comment se faire apprécier de la souveraine et Jacques VI y parvient. Lorsqu’un soulèvement des nobles écossais oblige Marie à se réfugier en Angleterre, Elisabeth la fait enfermer. Face aux rumeurs d’insurrections en cas de mariage, la reine renonce mais continue à se montrer possessive envers son ami d’enfance. Créez un site ou un blog sur WordPress.com. L'enfant est de … Site déclaré à la CNIL sous le numéro 1387308. Leurs voyages les mènent jusqu’en Russie, en Afrique, sur l’Euphrate, ou à la cour du grand Moghol en Inde. Élisabeth Ire (impératrice de Russie) (Redirigé depuis Élisabeth Ire de Russie) Élisabeth I re Елизавета I: Élisabeth I re la Clémente, portrait de Van Loo. Élisabeth était la fille du roi Henri VIII d'Angleterre. L’exécution de sa mère Anne Boleyn, trois ans après sa naissance, lui fit perdre son titre de princesse, reçu à sa naissance et entériné par le Second Acte de Succession. Sa condition virginale est exaltée, et les nombreuses perles qu’elle porte dans ce portrait, comme le croissant de lune, la proclament. Etablir la liste de ses promis successifs, c'est dessiner la carte géopolitique du XVIe siècle européen. Elisabeth, de son côté, reste célibataire. Jacques VI Stuart lui succède, sous le nom de Jacques Ier d'Angleterre. Élisabeth Ire (reine d'Angleterre) Pour les articles homonymes, voir Élisabeth Ire, Élisabeth d'Angleterre et Élisabeth Tudor. Elle a en revanche refusé les mains les plus prestigieuses, de Philippe II à Ivan le Terrible en passant par le futur roi de France, Henri III ! Élisabeth était la fille du roi Henri VIII d'Angleterre, et le cinquième et dernier membre de la dynastie des Tudor sur le trône anglais. Marabout, 1983. Élisabeth se fait représenter à de très nombreuses reprises au cours de son règne. Élisabeth Ire , née le 7 septembre 1533 au palais de Placentia à Londres et morte le 24 mars 1603 au palais de Richmond à Londres, fut reine d'Angleterre et d'Irlande de 1558 à sa mort. C’est le moment des explorations de Francis Drake (au tournant des années 1580), de la création de la Compagnie des Indes (1600) et de la colonisation en Amérique du Nord (création de la Virginie, en hommage à la « reine vierge », par Raleigh). La réputation plus que sulfureuse de sa mère suit la jeune princesse Elisabeth, et cela continuera une partie de son règne. Nous contacter : redaction[arobase]histoire-pour-tous.fr, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre (1558-1603), Aliénor d'Aquitaine, reine de France, reine d'Angleterre, La Reine scandaleuse : Idées reçues sur Marie-Antoinette, Marie Antoinette, carnet secret d'une Reine, Biographies des femmes et hommes célèbres. Elle n’est donc pas la première sur la liste de la succession d’Henri VIII ; c’est d’abord Edouard VI et Jeanne Grey pour deux règnes courts (neuf jours pour Grey…), puis donc Marie Tudor (Marie Ire), fille d’Henri VIII et de sa première femme, Catherine d’Aragon. Plus près de nous, en 2013, un tournant s’est produit en Angleterre : le Succession to the Crown Act (« Acte de succession à la Couronne ») a rendu la succession à la couronne britannique « indépendante du genre ». La population irlandaise catholique est hostile à Elisabeth, et son influence est limitée sur l’île. Elle a régné à une période charnière, tant sur le plan politique que religieux, ce qui la rend passionnante, au-delà même de son mythe.